Bases scientifiques

Les bases utilisées dans cette technique sont souvent très anciennes :

  • Les thérapies avec les mains ont toujours été pratiquées de différentes façons : massages chez les Egyptiens, shiatsu (micro-massages) dans la médecine chinoise, reboutage en Europe, manipulations articulaires, ostéopathie en Amérique, etc.
  • La notion de reproduire la cause de départ est déjà présente chez les Grecs anciens (Hippocrate) qui distinguaient à côté de la médecine des contraires (allopathie), la médecine des semblables (homéopathie). L’homéopathie a surtout été développée par Hahnemann en Allemagne au 19è siècle avec ses deux grandes caractéristiques de similitude et d’infinitésimalité.
  • La correspondance entre la superficie et la profondeur est établie depuis des millénaires en médecine chinoise et se trouve confirmée en embryologie dans la description du mésoblaste latéral avec ses deux feuillets, la somatopleure superficielle avec les muscles des membres et la splanchnopleure profonde avec les muscles des viscères.
  • La médecine expérimentale développée par Claude Bernard (19è siècle) repose sur une approche rationnelle (Descartes) qui consiste à rechercher la cause (l’origine, l’étiologie) responsable de l’effet (symptôme, pathologie, dysfonctionnement). Cette cause n’est pas forcément et seulement matérielle, elle peut être aussi vibratoire ou psychologique (maladie psychosomatique) accepté et enseigné par les Universités.
  • La classification des causes (étiologies) a été élaborée en dépassant la dualité de base subie ou produite par le patient, en y incorporant les données phylogénétiques de l’évolution des espèces selon la loi de récapitulation formulée en embryologie au 20è siècle.
  • Les données génétiques de la science actuelle (épigénome) permettent de mieux comprendre la notion de terrain et de prédisposition familiale, transpersonnelles ou transgénérationelles reprises et utilisées en microkinésithérapie.
  • Les mécanismes d’adaptation ou de compensation (attitude antalgique) et d’élimination (abcédation) regroupés sous le nom de protection sont des mécanismes connus et acceptés en médecine. Ils occupent une grande place en microkinésithérapie puisque dans la chronicité on retrouve le plus souvent des traces de mécanismes protecteurs qui sont passés du stade efficace à celui d’inefficace et qui sont responsables le plus souvent de pathologies nouvelles ajoutées.