1. Le statut légal
La microkinésithérapie se définit comme une thérapie manuelle complémentaire. De ce fait :
• Elle pourrait faire partie de la liste des thérapies complémentaires proposées par l’Académie de Médecine sans en établir la liste.
• Elle est refusée par l’Ordre National des masseurs-kinésithérapeutes qui n’accepte pas toutes ces thérapies nouvelles : Les avis du conseil national de l’ordre des Masseur Kinésithérapeutes
• La microkinésithérapie est membre du GETCOP et transmet donc à cet organisme comme aux autres instances les évaluations publiées dans des revues internationales indexées qui sont réclamées.
• Elle se trouve donc en attente de réponse sans trop savoir où s’adresser pour les obtenir.
2. La reconnaissance
Elle peut être envisagée sous divers points de vue :
• Le droit du malade prévoit la liberté de choix d’une thérapie par le patient qui doit être informé de ses attributs. Il y a demande et donc reconnaissance de ce côté-là.
• Un professionnel de santé doit choisir le mode de traitement qui lui semble le plus adapté à la demande du patient et avoir son consentement pour l’effectuer. Il se doit de ne proposer que des techniques qui sont reconnues dans l’état actuel de la science (Evidence based medicine). La microkinésithérapie a publié des évaluations pour répondre à ce critère. Il devrait donc y avoir reconnaissance de la technique, mais on ne connaît pas l’instance qui devrait se prononcer à ce sujet.
• La Sécurité Sociale établit une liste des actes conventionnés qu’elle prend en charge. La microkinésithérapie ne figure pas dans cette liste. Il n’y a pas de reconnaissance de ce côté-là.
• Un certain nombre de mutuelles ou d’assurances complémentaires remboursent la microkinésithérapie. Il y a donc reconnaissance de leur part.