1990 – Approche du syndrôme algoneurodystrophique du membre supérieur par la microkinésithérapie.

1990 – Approche du syndrôme algoneurodystrophique du membre supérieur par la microkinésithérapie.

Auteurs : Daniel Grosjean, Patrice Benini, Masseur-kinésithérapeutes

Indexation : D. Grosjean, P. Benini, « Approche du syndrome algoneurodystrophique du membre supérieur par la microkinésithérapie », Annales de Kinésithérapie, 1990, t. 17, n° 6, pp. 301-304, © Masson, Paris, 1990

Résumé : L’algoneurodystrophie est une affection particulièrement sévère dont le traitement se révèle long et difficile, avec des résultats souvent peu satisfaisants [3, 6, 7, 8, 9]. C’est pourquoi Michel Merle, chirurgien chef du service de microchirurgie de la main au CHU de Nancy nous a demandé d’expérimenter la microkinésithérapie sur de telles atteintes. C’est le résultat de cette étude qui a été effectuée en 1987 et 1988 qui est présenté dans cette étude.

Résultats : La microkinésithérapie permet en une séance, une diminution permanente de la douleur avec une amélioration de la trophicité et de la mobilité.

Conclusions : La présentation succinte de l’approche des algoneurodystrophies par la microkinésithérapie montre bien la complexité de ce syndrome avec ses composantes post-traumatiques, émotionnelles, immunologiques, sanguines, reflexes et cicatricielles. Il n’y a pas une, mais des lésions combinées et donc sans doute non pas un syndrôme, mais des syndrômes algoneurodystrophiques en fonction de la présence ou de l’absence de chacun de ces éléments. Les résultats obtenus, s’ils sont très prometteurs ont cependant besoin d’être confirmés et améliorés. La microkinésithérapie est une nouvelle technique déroutante par bien des aspects et qui comporte encore bien des inconnues mais qui semble pourtant contenir un plus thérapeutique pour les malades atteints de ce pénible et grave handicap (1, 2, 6).